Accès à ses origines

Accès à ses origines :

le Parti Chrétien-démocrate soutient la démarche

d’une jeune femme née par insémination


Le tribunal administratif de Montreuil se prononcera aujourd’hui, 14 juin, sur la demande d’une femme de 32 ans née par insémination artificielle qui souhaite obtenir des informations sur ses origines.
Pour Christine Boutin, Présidente du Parti Chrétien-Démocrate, cette « demande est équilibrée» : la jeune femme demande l’accès à des données identifiantes, mais avec autorisation préalable du donneur. Elle souhaite que ce dernier soit contacté par l’administration ; si le donneur refuse de transmettre des données, la demande s’arrêtera là.
60,1% des donneurs accepteraient de délivrer aux familles des infos non identifiantes - caractéristiques physiques, origine, informations médicales, selon l’enquête réalisée en 2006 par la Fédération des CECOS auprès de 193 donneurs.  D’ailleurs, les expériences étrangères montrent que l’argument - baisse des dons si l’anonymat était levé - ne peut tenir à lui seul. Le Royaume-Uni, a autorisé la levée de l'anonymat en 2005. Si l'année suivante, le nombre de donneurs avait sensiblement baissé, dès 2007 les dons étaient revenus à leur niveau (idem en Suède et au Danemark).
 
Pour la Présidente du PCD, derrière cette demande, c’est la dignité de la personne qui est en question. « Comme le prouve l’expérience des enfants nés par construction juridique et technique, le biologique ne peut être oublié au profit du tout sociétal. La personne a besoin de connaître ses origines pour se construire. »
 
50 000 enfants nés depuis quarante ans n'ont toujours pas le droit de connaître leur origine : il est temps de mettre fin au tout sociétal et de reconnaître au biologique sa juste place. 


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