Christine Boutin : Tuer ou soigner : il faut choisir !

Christine Boutin :

Tuer ou soigner : il faut choisir !

 

Lors de son déplacement ce mardi à Rueil-Malmaison dans une maison médicale dédiée à la fin de vie, François Hollande a rouvert le débat sur l’euthanasie.

 

Il a posé la question d’un nouveau débat sur la loi Leonetti de 2005.

 

"Que les choses soient claires : débattre de la possibilité pour une société d’approuver le fait qu’une personne est bonne à mourir, mais aussi de délivrer un permis de tuer, ne peut en aucun cas être noble et digne", déclare Christine Boutin, Présidente du Parti Chrétien-Démocrate. "J’en appelle à la cohérence : notre mission est de tenter de faire disparaitre la souffrance, pas les personnes souffrantes. Notre mission est aussi d’épargner aux personnes la souffrance morale de voir inscrit dans la loi leur statut de personne « euthanasiable » ou « bonne à tuer ».

 

"Tout cela doit mener à clore le débat. Les dérives seraient terribles. De plus, le politique n’a pas à légiférer sur le droit d’une personne à vivre ou à mourir, poursuit la Présidente.

Créer une Commission qui débatte de la possibilité de légaliser l’euthanasie, comme le propose François Hollande, est indigne en soi et antinomique.

 

Indigne, car nous décidons d’inscrire dans la loi un état à partir duquel une vie n’a plus de sens, une personne humaine plus de valeur. De plus, nous décidons de délivrer un permis de tuer à des médecins, dont le rôle est de soigner, d’accompagner la souffrance.

 

Antinomique, car nous ne pouvons défendre à la fois la légalisation de l’euthanasie et le développement des soins palliatifs. Nous ne pouvons demander aux médecins à la fois de se battre pour aider les personnes à vivre dans les meilleures conditions possibles, et de les tuer. Nous ne pouvons tenir la nécessité pour une société à la fois d’accueillir les personnes souffrantes et de les éliminer.

 

Entre euthanasie et soins palliatifs, il faut choisir !"

 

François Potié Lussigny partage totalement ce communiqué, après avoir lui même rencontré le directeur d'un centre de soin paliatif dans le 15è arr. de Paris.

 


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